

Florent Schmidt appartient à cette nouvelle génération d’hommes d’images racontant son univers urbain de façon intense et singulière.
Son œil, sa vision, et son esthétique ont une histoire.
Adolescent à Paris, il s’enivre de la culture Hip-hop : ses amis rappent, graffent ou programment des boîtes à rythmes. Lui, il photographie. Il dégaine son appareil dès que l’ambiance chauffe dans les soirées ou les concerts. Ses clichés sont rapidement remarqués et reconnus dans le mouvement hip-hop parisien, un milieu dont il ne va pas tarder à sortir, son talent lui ouvrant les portes de la presse. Il est publié dans Le Monde, Libération, Télérama, l’Affiche, etc.
En parallèle, il expose ses projets personnels sur la boxe, le graffiti, la musique.
Il bascule de l’image arrêtée aux images en mouvement en passant tout naturellement de la réalisation de pochettes de disques pour de grands groupes français à la réalisation de leurs clips. Les majors Virgin, E.M.I ou Sony font appel à lui pour réaliser les clips de la Fonky Family, Nuttea ou Sergent Garcia pour ne citer qu’eux.
En 2004, son premier court-métrage « Touché Par La Grâce » avec Rachid Djaidani et Philippe Nahon est produit par Europarcorp. Un film noir et brillant, repéré par Luc Besson qui le diffuse dans le projet « Zéro Deux ». En 2008, il réalise un second court intitulé « Redrum », avec Sara Forestier et Audrey Marnay, un film de genre intense, dont l’esthétisme percutant est pétris de sang et de sueur (en compétition au festival du film fantastique de Gérardmer 2008).
Peu importe les formes et les thèmes choisis, les travaux de Florent débordent de son énergie propre, parfois sourde et retenue, parfois débridée et fulgurante.
Aujourd’hui, à 47 ans, son univers s’est élargi à la mode et à la publicité mais c’est la même énergie qui transcende ses images. Il la manipule désormais avec davantage de précision et de finesse.
Florent Schmidt belongs to this new generation of directors that undoubtedly expresses his raw passion for that street culture he grew up with in an intense and singular way.
His eye, his vision, and aesthetic go way back.
Growing up in Paris, Florent was surrounded with hip-hop culture: his friends were rappers, graffiti artists or making beats. He pulls his camera out whenever the energy comes alive in parties or concerts. His photos quickly draw attention and recognition within the Parisian hip-hop scene.
Eventually his growing talent gets him publications in the press in well-known papers such as Le Monde, Libération, Télérama, l'Affiche, etc.
In the meantime, he shows his personal work about boxing, graffiti and music in several exhibitions.
Florent eventually makes the switch from still pictures to motion pictures, smoothly transitioning from shooting album covers for major French bands to directing their music videos. Major labels such as Virgin, E.M.I and Sony quickly call him to direct music videos for the Fonky Family, Nuttea or Sergent Garcia just to name a few.
In 2004, his first short film "Touché Par La Grace" with Rachid Djaidani and Philippe Nahon is noticed by French producer Luc Besson who decides to take this dark and brilliant short to theaters by including it in Europacorp's project "Zero Two". In 2008, Florent directs a second short named "Redrum" with Sara Forestier and Audrey Marnay, a very intense movie whose striking aestheticism is full of blood and sweat (in competition at the 2008 Gérardmer Fantastic Film Festival). Finally, Florent directs another short called Bad Rush that tells the tragic reality of drug addiction within the teenage kids
No matter what form or theme he chooses, Florent's work overflows with his own energy, sometimes muted and restrained, sometimes unbridled and dazzling.
Today, at the age of 47, his universe has expanded to include fashion and advertising, but it is the same energy that transcends his images. He now controls and manages it with more precision and finesse.